Si la vieille ville de Bouxwiller doit son aspect actuel aux constructions essentiellement des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, le tracé de ses rues et ruelles remonte à l’époque médiévale où la cité n’était encore qu’un gros bourg agricole constitué de fermes entourées de jardins et de petits vergers, enclos dans la muraille formant enceinte. Goethe, visiteur en 1770, évoqua plus tard « ses rues inégales et l’irrégularité de ses constructions ».
Ce qui, en fait, est un des charmes de la cité. Car en dehors de quelques artères principales, il y a une voirie, presque mystérieuse et confidentielle, constituée par un dédale, un lacis de ruelles, de venelles, d’allées, d’issues, d’impasses, de petites traverses, de passages à travers les pâtés de maisons. On est en présence d’un micro-organisme de circulation, d’un labyrinthe complexe de voies parfois publiques, parfois privées.
|